Une source réservée

Marc écrit que Jésus était en chemin vers la maison de Jaïrus, lorsqu’une femme ayant des pertes de sang toucha le bord de son vêtement et … son hémorragie s’arrêta.   (Marc 5:29)
(le grec indique ici: aussitôt la source de son sang tarit)

Dans la loi que Dieu a donnée par Moïse, il est aussi fait mention de la source de sang de la femme.
Moïse écrit dans le Lévitique 20:18:

Si un homme couche avec une femme qui a ses règles et dévoile sa nudité, il expose la perte de sang de la femme et elle-même l’expose. Ils seront tous deux exclus du milieu de leur peuple.
(L’hébreu indique ici : la source de son sang)

Et on trouve dans le Cantique des cantiques 4:12  ce beau texte:

Tu es un jardin privé, ma sœur, ma chérie, une fontaine fermée, une source réservée.
(L’hébreu indique ici : une source sur laquelle on a apposé les scellés).

Une belle image.

Le créateur montre ici, dans sa sagesse et de manière imagée, combien la sexualité qu’il a donnée aux hommes est précieuse pour lui.
Les filles naissent avec une sexualité scellée. Comme une cour fermée.

• Cela fait penser à la virginité.

La sexualité n’est pas seulement quelque chose de physique, mais elle a aussi une dimension spirituelle, c’est pourquoi Dieu met en garde contre une mauvaise perception de la sexualité.

Pourquoi cette image de la virginité.

Voici un exemple: si vous commandez un instrument de grand prix dans un pays étranger, vous devez le payer avant qu’on ne vous l’envoie.  Lorsque cet instrument arrive dans votre pays, il est entreposé dans un magasin scellé à la douane. Même si vous êtes le propriétaire de cet instrument, vous ne pourrez en prendre possession qu’après avoir rempli les formalités douanières.  Ce n’est que lorsque tout sera en ordre administrativement que le magasin s’ouvrira et qu’on vous remettra votre instrument.

C’est là le sens que Dieu a donné à la sexualité.

Sur la procuration.

Comme la sexualité de la femme est scellée, elle ne peut disposer librement de sa sexualité
La femme peut donner une “procuration” à l’homme pour briser son sceau, à un homme qui remplit toutes les conditions.
Un homme peut seulement briser le sceau d’une femme, s’il en a reçu d’elle la procuration, parce qu’il remplit les bonnes conditions.

Or Dieu donne clairement les conditions pour cette procuration.

Sur les conditions d’octroi ou l’obtention de la procuration.

Dès la création de l’homme et de la femme, Dieu a placé l’expérience de la sexualité dans les limites de la protection du mariage.
Il voit le mariage comme une alliance pour la vie entre un homme et une femme.
Une alliance dans la Bible est toujours scellée avec le sang.
Dans l’alliance  entre l’homme et la femme, il coule aussi un peu de sang lorsque le sceau de la femme est brisé.

Les conditions de la procuration sont décrites, en Genèse 2:24:

C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère et s’attachera à sa femme, et ils ne feront qu’une seule chair.

Cette déclaration est répétée trois fois dans le N.T. (Matthieu 19:5 – Marc 10:7 – Ephésiens 5:31)

Dieu donne trois conditions qui doivent être remplies de telle sorte que le sceau puisse être rompu.

1. L’homme quittera la maison de son père et sa mère, s’il veut fonder une famille il doit quitter l’autorité que ses parents ont sur lui.
Comme l’écrit l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 11:3, l’homme, dans son mariage est sous l’autorité de Jésus-Christ et il doit lui rendre compte de la façon dont il a dirigé sa famille.

2. L’homme doit s’attacher à sa femme.
Autrement dit: s’accrocher à sa femme / être collé / être collé à sa femme.
C’est l’unité spirituelle entre un homme et une femme, avec une promesse de confiance mutuelle pour toute la durée de leur vie sur terre.

3. Le mariage est un événement social.
Il doit être annoncé officiellement, selon les règlements des autorités locales.

Ce n’est que si ces trois conditions sont réunies que Dieu dit … ils ne feront qu’une seule chair.

Dieu, dans Sa sagesse, a déterminé qu’une femme peut accepter qu’un homme casse le sceau qui la scelle s’il s’engage, dans ces conditions, en public, pour la vie.

La femme doit être consciente qu’elle s’engage aussi pour toute la vie à l’homme à qui elle a accordé la permission de briser son sceau.

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